Le Casque de Phoebus – spectacle historique

« Le Casque de Phoebus » est un spectacle historique mêlant théâtre de rue et escrime de spectacle. Un décor consistant en une immense tente et deux tentes pavillon met le public dans la situation dès son installation.

L’histoire

Nous sommes au 15e siècle. La région grouillant d’écorcheurs, le seigneur des lieu s’est réfugié dans un autre de ses châteaux mieux défendu et plus confortable. Il a laissé sur place le capitaine Aymeric, l’intendante Bertille et le soldat et sonneur Robert, sous la direction de son frère bâtard, Albéric. Phoebus, un jeune jongleur, se présente alors au château.  Il dit vouloir apprendre le métier des armes. Il s’avère finalement être plus intéressé par la protection que peuvent lui apporter les autres personnages et surtout par manger à sa faim. Mais il va devoir se plier à la discipline de fer que lui impose le capitaine et surtout garder son casque sur la tête !

Et lorsque le danger se présentera, contre toute attente, Bertille et Phoebus pourraient bien être ceux qui sauvent la situation !

L’origine du spectacle

Créé à l’origine pour le château de Crèvecoeur en Auge, ce spectacle purement historique est maintenant disponible pour toutes les fêtes historiques et sites patrimoniaux qui le désirent. Il a été co-écrit par les comédiens. Très bien rodé puisqu’il a été joué tous les jours deux saisons de suite, ce spectacle comique réjouira grands et petits.

La troupe

Les comédiens et escrimeurs qui constituent ce spectacle sont issus pour la plupart de la reconstitution historique. Ils peuvent non seulement jouer leur rôle durant le spectacle mais aussi, après le spectacle, renseigner le public sur le contexte de la fin du XVe siècle et les spécificités de leurs personnages respectifs.

Les costumes

Les costumes des comédiens et escrimeurs sont des copies de costumes de la fin du 15e siècle, à l’époque de Louis XI. Ils ont été réalisés par des spécialistes du costume historique (entre autres, « Vestis », Camille Lafuitte)

Le contexte historique

Le contexte historique est celui de la fin de la guerre de 100 ans. Les grandes compagnies de mercenaires sont désoeuvrées et, plutôt que de retourner dans leurs foyers, les soldats se livrent au pillage. Ils sont appelés « écorcheurs » pour la bonne raison qu’ils n’hésitent pas à torturer leurs victimes pour leur extorquer leurs biens. Certaines compagnies sont suffisamment puissantes et entrainées par des années de guerre pour menacer des petites villes et des châteaux isolés.

Le terme de « jongleur »

Phoebus est un « jongleur », terme générique médiéval désignant un artiste ambulant. Il « jongle » avec des mots (poésie), des objets (jongleur au sens moderne du terme), son propre corps (acrobate) ou des notes de musique (musicien). Contrairement au ménestrel qui est attaché à une ville ou un seigneur, le jongleur va de ville en ville, de château en château offrant ses services soit pour ddes espèces sonnantes et trébuchantes, soit pour un paiement en nature (nourriture, pièce de vêteùent…).

Aujourd’hui, dans l’imaginaire collectif, on désigne plutôt ce personnage par le terme « troubadour » ce qui est un non-sens. Le troubadour est un grand seigneur ou un riche abbé du XIIIe siècle, qui a suffisamment de biens pour avoir le loisir d’écrire des textes et de composer de la musique. Par ailleurs, les parchemins sur lesquels leur manuscrits sont noté et recopiés sont fort chers. Le troubadour est donc tout sauf un saltimbanque. Celui qui est réputé comme le premier troubadour est Guillaume IX d’Aquitaine, duc d’Aquitaine et grand-père d’Aliénor.